Autrefois, le nouveau monde du travail n’était associé qu’avec les entreprises privées. Pour plein de professions et d’organisations, cette méthode innovatrice reste encore un fait de rêve. Mais ceci doit-il être le cas pour la justice ? François Lombard, conseiller-formation en Ressources Humaines auprès de SD Worx, a quitté son lieu de travail pour emmener les chefs de corps dans le nouveau monde de travail à l’Institut de Formation Judiciaire (IFJ) lors du Management lunch.

C’est devenu le mot à la mode au sein des entreprise et beaucoup d’institutions publiques opèrent le changement. « Le nouveau monde du travail » s’est incorporé au sein de beaucoup d’organisations et a créé de la place sur le lieu de travail pour plus d’autonomie, de nouvelles formes de collaboration et d’autres manières pour gérer les talents au sein de l’organisation.
Egalement la justice devra travailler différemment dans les années à venir. La réforme du paysage judiciaire qui a été lancée le 1er avril 2014 débouche sur des arrondissements élargis, de nouvelles compétences et la mise en place de nouveaux chefs de corps. Dès aujourd’hui, l’ordre judicaire entre dans ce processus ambitieux.
Tout cela implique que les chefs de corps devront travailler autrement, en mettant davantage l’accent sur des questions telles que la responsabilité, l’autonomie et la gestion. En d’autres termes, travailler autrement deviendra la norme.
Future of work
Afin de familiariser les chefs de corps avec le concept de travailler autrement, l’IFJ a invité François Lombard pour la deuxième édition du Management lunch afin de les emmener dans le monde merveilleux du « Future of work ».
« Le Future of work » se penche sur la question de la forme que doit revêtir le travail à l’avenir. Les 3 questions clés adressées sont les suivantes : Pourquoi ? Comment ? Quoi ?
Pourquoi faut-il introduire le nouveau monde du travail ?
Selon F. Lombard le nouveau monde du travail offre plusieurs avantages, pour les collaborateurs aussi bien pour l’employeur que pour la société. Les collaborateurs peuvent décider où ils vont travailler et quand ils le feront. En outre, l’engagement des collaborateurs s’accroît et les employeurs réussissent mieux à conserver leur personnel. En dernier lieu, grâce au télétravail, on évite les embouteillages et on bénéficie de plein d’autres avantages.
Veuillez noter que le télétravail ne peut pas être comparé au nouveau monde du travail, mais y en constitue une petite partie.
Comment faut-il aborder le Nouveau Monde du Travail ?
Le « Future of work » est basé sur trois principes essentiels : accroître l’autonomie, exploiter les talents et stimuler la collaboration. Il est important d’adapter l’infrastructure (bricks) et la numérisation (bites) au nouvel environnement de travail ainsi que de changer le comportement des employés (behaviour). Les cadres supérieurs sont habitués de contrôler, alors que le nouveau monde du travail nécessite de l’autonomie et de la confiance, et les objectifs à réaliser constituent un critère essentiel. Un changement de style qui demande de l’assistance.
Que faut-il faire ?
Il est important de ne rien perdre de vue et de définir les bonnes priorités. C’est pourquoi on ne peut pas se focaliser sur l’aspect temps et espace, mais également que la culture et le « leadership » de l’organisation ne peuvent pas être négligé. Par exemple, toutes les organisations ne sont pas adaptées pour instaurer le télétravail, parce que pour certains jobs une présence permanente est exigée. D’après Lombard il est important de donner l’occasion aux collaborateur d’être créatif au sein de leur job. Par ailleurs, la structure de l’organisation doit être actualisée. Travailleurs dans de plus petits groupes et entités peut abouter à plus d’interaction.
François Lombard a clôturé la présentation en expliquant comment le nouveau monde du travail a été instauré auprès de SD Worx. Il reste à voir si la justice est prête pou le nouveau monde du travail ou si ça restera un rêve lointain. On peut dire que les réactions des participants étaient différées.
A propos de François Lombard
François Lombard est licencié en droit de l’Université catholique de Louvain (UCL). Après avoir commencé sa carrière comme juriste à l’Office national de sécurité sociale (ONSS), il opère un changement de cap et travaille pendant cinq ans dans le secteur de la communication d’entreprise. Il poursuit sa carrière dans le secteur de l’intérim, d’abord comme consultant et ensuite comme Office Manager d’une agence spécialisée.
En 2002, il rejoint SD Worx comme consultant-formateur en Ressources Humaines et se spécialise au fil des années dans cinq grandes thématiques :
- l’absentéisme en entreprise,
- les enquêtes de satisfaction et d’engagement,
- la gestion des fins de carrières,
- la motivation et l’engagement des travailleurs,
- le ‘Nouveau Monde du Travail’ (le « Future of work »).
Concernant le Management lunch
Fidèle à sa volonté de mettre en contact les chefs de corps avec des managers qui sont confrontés aux mêmes situations qu’eux, l’IFJ organise tous les six mois son nouveau concept du “Management lunch”. Une personnalité marquante du monde financier, économique ou politique y présente un thème en rapport avec le management actuel. L’exposé est suivi d’une séance questions-réponses (Q&A) et d’un lunch.
Le lunch est pris de manière conviviale, de façon à faciliter les échanges d’expériences entre professionnels du monde de la magistrature.
Les exposés se déroulent successivement en néerlandais et en français, d’une édition à l’autre.
Formations conseillées et organisées par l’IFJ
- Techniques de communication interpersonnelle, travail en équipe et dynamique de groupes (SPE-382)
- Coaching en project management (MAN-378)
- Développer son charisme et son leadership (MAN-385)
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